Archives de catégorie : LE CONTRAT D’ARCHITECTE

Le contrat privé d’architecte se prouve selon le droit commun, avec un commencement de preuve par écrit. La loi Scrivener  est applicable. Le contrat d’architecte est un louage d’ouvrage, sauf cas de mandat ou gestion d’affaires. La résiliation pose des problèmes spéciaux de frais avancés. Le contrat passé avec une personne publique est de nature administrative, et relève des tribunaux administratifs. Il est conclu après selon de Code des marchés publics.

La formation d’un contrat d’architecte

Le contrat passé par l’architecte quelle que soit sa qualification juridique, est un contrat consensuel, c’est-à-dire qu’il se forme par le simple échange des consentements, et sans rédaction d’aucun acte formaliste.
Les juges du fond ont un pouvoir souverain d’appréciation des documents aptes à établir la présence et l’étendue du contrat d’architecte (Cass. 3e civ., 22 mars 1968 : AJPI 1968, II, n° 146, p. 875).
Il est évidemment conseillé d’utiliser un contrat écrit. 
L’écrit est une simple recommandation professionnelle (CA Douai, ch. civ. 8, 5 janv. 1989, Luciez c/ Dutailly. – CA Colmar, 2e ch., 24 janv. 1992, SARL Librairie internationale Kléber (JCP G 1993, IV, 48) ; ou une “formalité déontologique” : Cass. 3e civ., 28 févr. 1996 : RD imm. 1996, p. 213. – CA Paris, 19e ch. B, 6 févr. 1995 : RD imm. 1997, p. 69. Dans ce dernier arrêt, le commencement de preuve par écrit consistait en des chèques versés en acomptes.